Handicap et sédentarité : une campagne de sensibilisation simple à lancer, même sans RH
Si vous n’avez que 30 secondes
- 80 % des handicaps sont invisibles : douleurs, TMS, fatigue chronique…
- La sédentarité est un levier universel pour sensibiliser sans stigmatiser.
- Notre campagne Disruptons est clé en main, non intrusive, valorisable DOETH.
- Pas besoin de RH : un seul point de contact, et le reste se déroule tout seul.
- Impact réel sur la QVCT : habitudes modifiées, demandes d’aménagement, climat social apaisé.
Pourquoi parler de handicap sans parler de fauteuil roulant ?
La plupart des entreprises associent encore le mot « handicap » à une image réductrice : celle du fauteuil roulant. C’est compréhensible, mais ça passe à côté de 4 handicaps sur 5. Douleurs chroniques, fatigue persistante, troubles musculosquelettiques, stress post-traumatique… Tous ces troubles sont invisibles, mais bien réels, et souvent liés aux conditions de travail.
Un exemple ? La sédentarité, aujourd’hui reconnue par l’OMS comme première cause de mortalité évitable dans le monde. Elle affecte la concentration, favorise les douleurs dorsales, et déclenche des maladies invalidantes. Pour beaucoup de salariés, le handicap commence par une chaise trop longtemps occupée.
En mettant en lien prévention et inclusion, on change le regard. On ne parle plus de « ceux qui ont un problème ». On parle de nous tous.
« C’est en parlant de sédentarité que nos équipes ont compris qu’elles étaient concernées par le sujet du handicap. » — DRH d’une PME industrielle (2024)
La sédentarité, un révélateur de conditions de travail
En France, un salarié passe en moyenne 7 heures assis par jour (source : ANACT, 2022). Dans les entreprises tertiaires, on dépasse souvent les 9 heures. C’est un enjeu quotidien pour 95 % des salariés, quel que soit leur poste.
Les conséquences sont bien documentées :
- Troubles musculosquelettiques (TMS) : douleurs lombaires, cervicalgies, tensions musculaires… Ces troubles, souvent causés ou aggravés par une posture prolongée assise, représentent la première cause de maladie professionnelle reconnue en France.
- Troubles cardiovasculaires : la sédentarité entraîne une diminution du débit sanguin, un risque accru d’hypertension, d’AVC et de maladies coronariennes.
- Certains cancers : notamment du sein, du colon et de l’endomètre. Le lien avec l’inactivité physique est maintenant bien établi (INCa, 2023).
- Pathologies psychiques : isolement, anxiété, perte de motivation. Une posture figée peut aggraver un mal-être préexistant ou en créer.
- Obésité et diabète de type 2 : le manque de mouvement perturbe la régulation de la glycémie et favorise le stockage des graisses.
- Perte de vigilance, troubles du sommeil : la sédentarité diminue l’oxygénation, perturbe les rythmes veille-sommeil, et impacte la concentration, avec un effet direct sur la performance et la sécurité.
- Absentéisme et désengagement : un salarié qui souffre physiquement ou qui se sent ignoré dans ses difficultés s’éloigne peu à peu de son poste, parfois durablement. Les signaux faibles (retards, fatigue, erreurs) précèdent souvent un arrêt maladie ou un désengagement silencieux.
Déclencher une prise de conscience collective, sans accuser ni culpabiliser, c’est justement l’objectif de notre campagne.
“La sédentarité est l’angle parfait : tout le monde est concerné, et ça déclenche les vraies discussions.” — Responsable QVT (secteur public)
6 semaines pour agir : déroulé d’une campagne Disruptons
Une thématique par semaine, en suivant une progression logique :
- La sédentarité et ses conséquences invisibles : un enjeu de santé publique
- Les causes structurelles et les leviers d’action en entreprise
- Des solutions simples et concrètes à mettre en place
- Handicaps invisibles : pathologies, reconnaissance et accompagnement
- RQTH : idées reçues, vrai-faux et bonnes pratiques
- Agir maintenant : dispositifs, financements et impact sur la vie personnelle et professionnelle
Chaque semaine, les salariés découvrent une affiche pédagogique, une newsletter approfondie, et un QR code qui ouvre un espace anonyme en ligne.
Là, ils peuvent poser toutes leurs questions à un professionnel, sans jugement ni formalité : sur leurs douleurs, leur concentration, leurs droits ou les aménagements possibles.
Et parce que parler ne suffit pas, nous proposons aussi des solutions concrètes :
- Mise à disposition de bureaux assis-debout
- Ballons ergonomiques ou tapis de marche
- Accompagnement pour formaliser des demandes de RQTH ou d’aménagement
Résultat : un impact mesurable sur la QVCT
Chez nos clients, les effets sont tangibles dès les premières semaines :
- 35 % des salariés déclarent avoir changé leurs habitudes (pause active, meilleur fauteuil, etc.)
- 20 % identifient un besoin d’aménagement de poste ou de recours à la MDPH
- Amélioration sensible du dialogue managérial et du climat social
Et ce n’est pas qu’une question de ressenti. L’analyse de l’absentéisme, des entretiens RH et des demandes de RQTH permet de mesurer un ROI social et RH.
Zoom chiffré : les entreprises ayant mené au moins 1 campagne par an ont 1,7 fois plus de salariés déclarés en situation de handicap (source : Disruptons, 2024).
C’est possible même sans DRH : preuve par l’exemple
Disruptons a conçu sa campagne pour les PME sans service RH, en pilotage 100 % externalisé :
- Un seul interlocuteur
- Affiches imprimées et livrées, ou versions numériques prêtes à l’emploi
- Newsletters et Q&A automatisés
- Accès anonyme pour les salariés
Exemple : dans une cabinet notarial de 48 salariés, sans RH, la campagne a permis 1 demande de RQTH, et une dynamique interne sur le confort au travail.
En option, nous animons un webinaire en début ou en fin de campagne, pour renforcer l’ancrage du message.
🎁 C’EST CADEAU : la prévention, ça commence par la posture
“Depuis la campagne, nos salariés ont réclamé des bureaux debout… et en 6 mois, nous avons déjà accompagné plusieurs collaborateurs pour le montage de dossiers MDPH.” — Dirigeante, secteur associatif
FAQ : Réponses aux objections fréquentes
Et si mes équipes sont en télétravail ou réparties sur plusieurs sites ?
La campagne est conçue pour s’adapter à tous les formats : les affiches existent aussi en version numérique, les newsletters sont envoyées par mail, et l’espace de questions est accessible en ligne 24h/24.
Faut-il parler du handicap dans les affiches ?
Oui, et on assume pleinement le mot. Chaque thème est lié au handicap, même s’il est abordé par l’angle de la QVT. L’objectif est justement de nommer les choses pour mieux les comprendre et sortir des non-dits. Parler de handicap, ce n’est pas stigmatiser : c’est reconnaître une réalité partagée.
Et si les salariés ne participent pas ?
La campagne repose sur l’exposition passive (affiches, mails). Mais même sans interaction directe, elle modifie la perception du handicap et enclenche des réflexions.
C’est valorisable DOETH / Agefiph ?
Oui, la campagne est valorisable dans le cadre de votre contribution. Et elle déductible en partie ou complétement de vos contributions OETH.
COMMENT DISRUPTONS PEUT AIDER
- Audit express de votre situation : taux d’atteinte OETH, climat QVT, risques RPS
- Campagne test livrée en 5 jours ouvrés
- Accompagnement annuel : calendrier, supports, bilan d’impact
📅 Vous souhaitez tester la campagne dans votre structure ? Contactez-nous pour une démo sans engagement.