Sensibiliser aux risques de la sédentarité et libérer la parole autour du handicap
Vous vous demandez sûrement quel est le rapport entre la sédentarité et le handicap ?
Ces quelques chiffres devraient vous éclairer :
- La sédentarité est la 1ère cause de reconnaissance en qualité de travailleur handicapé en cours de carrière
- En 40 ans, la sédentarité à fait perdre à nos enfants 25 % de capacité cardiovasculaire
- C’est aussi devenue la première cause de mortalité évitable au monde devant le tabagisme
- La sédentarité fait avancer l’apparition de certaines maladies : ce qui était courant à 55 ans l’est désormais dès 45 ans, par exemple le diabète de type 2, certaines maladies cardiovasculaires ou certains cancers
1 salarié sur 3 cumule une activité physique insuffisante et un niveau élevé de sédentarité
D’après l’Anses, 95 % de la population adulte cumule un temps assis excessif, et l’OMS estime que l’inactivité physique est responsable de 10% des décès en France. Pourtant, le simple fait de réduire son temps assis diminue de 30 à 40% le risque de maladies chroniques. Alors comment éviter cette sédentarité au travail ? Comment préserver la santé de vos collaborateurs ? Spoiler : en préservant leur santé pour une meilleure qualité de vie au travail.
Les risques de la sédentarité sur la santé :
de hausse du risque de maladie cardio-vasculaire
d’exposition accrue au diabète de type 2
d’augmentation possible du risque de dépression
Une résistance des collaborateurs à modifier leurs habitudes quotidiennes
Le problème majeur : les freins au changement. Après une sensibilisation aux risques de la sédentarité et aux bons gestes, vos collaborateurs essaient de changer leurs habitudes. Mais il est difficile de mobiliser durablement les équipes sur ces actions de prévention. L’effet nouveauté s’estompe, et les routines de chacun reprennent le dessus. Et donc, les risques pour la santé aussi. Nous avons les solutions !
Un fort impact sur le bien-être, l'engagement et la productivité
En l’absence d’action, la santé physique et psychique de vos collaborateurs se dégrade. Évidemment, cela impacte leur bien-être et leur productivité. Les arrêts de travail se multiplient. En effet, les troubles musculo-squelettiques sont la 2ème cause d’arrêt de travail, et leur coût annuel est de plus de 7 milliards d’euros en France. Sans sensibilisation dédiée, sans action concrète, les situations de handicap provoquées par la sédentarité se multiplient. Elles sont plus fréquemment cachées que révélées.
Sensibiliser aux risques de la sédentarité et au handicap : un besoin de soutien
Il y a peut-être dans votre entreprise un réel manque de prise de conscience collective. Et/ou un manque de connaissance autour des financements possibles d’actions de sensibilisation. Pourtant, nos actions de sensibilisation au handicap et à la sédentarité sont imputables à vos contributions OETH, et donc partiellement ou totalement déductibles. Du matériel ergonomique peut également être finançable.
De fausses bonnes idées qui ne font pas avancer la prévention
Prévenir les risques liés à la sédentarité n’est pas une action ponctuelle et isolée. Il est tentant d’installer du matériel ergonomique sans sensibiliser, ou sans suivi de votre campagne de sensibilisation. Mais la continuité est essentielle pour que vos collaborateurs adoptent durablement de bonnes pratiques. Il est aussi important de ne pas les “forcer”, mais au contraire de les impliquer dans cette démarche. La vraie bonne idée ? Faire intervenir des experts du sujets, qui mettront en place une sensibilisation sur-mesure, temporalisée et engageante.
Une campagne de sensibilisation aux risques de la sédentarité en 6 semaines
Les solutions pour lutter contre la sédentarité et favoriser l’inclusion de personnes porteuses de handicap sont sensiblement les mêmes : adapter l’environnement de travail et changer le regard des autres. La finalité est d’accepter de nouvelles pratiques pour favoriser des conditions de travail optimales.
À quels bénéfices puis-je m’attendre ?
Déjà, vous utilisez votre contribution OETH à bon escient. Mais en pratique, vous faites adopter de bonnes habitudes aux collaborateurs de façon durable. Cela a un effet sur leur qualité de vie et leur santé au travail. Mais aussi, ces sensibilisations permettent de libérer la parole autour du handicap, de démystifier le sujet et lever les tabous. Au final, c’est votre taux d’emploi de personnes en situation de handicap que vous améliorez.
Réduire mes contributions, éviter les majorations OETH en développant ma politique handicap.
Disruptons, une
conviction forgée par l’expérience
Forts de vingt ans d’expérience dans le champ du handicap, nous savons combien la sédentarité peut, silencieusement, conduire à des situations de handicap invisible. Notre équipe accompagne à la fois des collaborateurs éloignés du monde du travail ordinaire et des entreprises qui souhaitent bâtir une politique inclusive solide.
Nous avons nous-mêmes fait l’épreuve de cette réalité : rester assis en continu — au bureau, dans les transports, à la maison — ne se compense pas par un simple entraînement hebdomadaire. Cette prise de conscience nous a persuadés qu’il fallait repenser en profondeur les modes de travail : ouvrir le dialogue, libérer la parole autour du handicap, remettre le mouvement au cœur des journées professionnelles.
C’est la mission de Disruptons : transformer vos espaces et vos habitudes pour que chacun puisse travailler autrement et vivre mieux. Et si nous avancions ensemble ?
Questions fréquentes sur la sensibilisation
Vous vous demandez comment sensibiliser efficacement vos équipes au handicap et à la QVT ? On vous guide simplement.
1. Pourquoi sensibiliser mes collaborateurs au handicap ?
Parce qu’un salarié sur 10 est ou sera concerné par le handicap, souvent sans oser en parler. Si vous ne remplissez pas les 6 % d’obligation, c’est peut-être que vos collaborateurs attendent un signal de votre part. La sensibilisation crée un climat de confiance, encourage les déclarations RQTH et fait avancer l’inclusion.
2. Pourquoi prévenir la sédentarité en entreprise ?
Parce qu’elle tue à petit feu. Et parce qu’en entreprise elle s’installe en silence, derrière les écrans et les réunions qui s’enchaînent. La position assise prolongée favorise les troubles musculosquelettiques, l'épuisement mental, les maladies chroniques, l’absentéisme… Et contrairement aux idées reçues, faire du sport le soir ne suffit pas à compenser huit heures sans bouger. Sensibiliser à la sédentarité et agir, c’est protéger la santé de ses équipes, prévenir les risques de handicap, favoriser le bien-être au travail et donc booster l’engagement au quotidien. C’est donc à la fois une mesure de prévention et un vrai levier de performance.
3. Peut-on (doit-on !) envisager une sensibilisation sur les risques de la sédentarité hors de l’entreprise ? (dans les cas de télétravail)
Complètement. Le handicap et la sédentarité ne s'arrêtent pas à votre porte, et les aménagements de poste (souvent finançables par l’Agefiph) sont tout autant efficaces en télétravail qu’en présentiel.
4. Est-ce qu'une campagne de sensibilisation peut être déduite de ma contribution OETH ?
Oui, à condition qu’elle réponde aux critères fixés par l’Agefiph : elle doit être liée à l’inclusion ou au maintien dans l’emploi de personnes en situation de handicap, justifiée par une facture, et correctement déclarée dans votre DOETH. Non seulement elle est valorisable sur votre contribution, mais dans certains cas elle est entièrement déductible.
5. Fournissez-vous aussi le matériel ergonomique ?
- Oui. Nous mettons à disposition du matériel en démo afin que vos collaborateurs puissent le tester sur toute la durée de la campagne de sensibilisation (6 semaines). Si vous décidez de l'acheter, nous déduisons une partie de cette mise à disposition de votre facture d’achat.
6. Quel est le lien entre sédentarité et handicap ?
Malheureusement ce lien se renforce de jour en jour, les méfaits de la sédentarité sont reconnus comme étant l’une des premières cause de mortalité évitable, alors avant d’en arriver là, on passe forcément par une case “mauvaise santé” : TMS, troubles psy, maladies cardio-vasculaires, lombalgies chroniques, diabète de type 2 et la liste est longue.
7. Que faire si un collaborateur refuse de déclarer sa RQTH ?
C’est son droit, mais nous sommes justement là pour lui donner envie de se faire reconnaître. Notre mission est bien plus qu’améliorer votre taux d’emploi de BOETH, nous sommes là pour libérer et encourager la parole.
8. Je suis sûr d’avoir des collègues qui ont un handicap, mais ils ne veulent pas le dire. Est-ce que je peux leur poser la question ?
Non, il est interdit de poser directement des questions sur le handicap à un collègue. Chacun est libre d’en parler ou non, et cette information est protégée par le secret médical. Mais vous pouvez toujours veiller à rester compréhensif face aux particularités qu’il présente (comme tout un chacun !).
9. Est-ce qu’une campagne de sensibilisation peut réellement changer les comportements ?
Sensibiliser c’est ouvrir le dialogue. Ouvrir le dialogue c’est libérer la parole. Libérer la parole, c’est écouter. Écouter c’est comprendre. Comprendre, c’est tolérer. Et tolérer, c’est le début du vivre ensemble. Alors oui, sensibiliser, c’est changer les comportements.
10. Quels résultats peut-on attendre d’une campagne de sensibilisation au handicap ?
Les résultats sont nombreux, et vont bien au-delà des réductions liées aux reconnaissances en qualité de travailleur handicapé. Sensibiliser, c’est humaniser, c’est offrir de la reconnaissance, créer un climat de confiance et un environnement de travail où il fait bon vivre. Et honnêtement, avons-nous besoin de vous rappeler les effets positifs sur les résultats d’une entreprise quand on vient travailler le cœur en joie ? 😉
Le blog Disruptons : inclusion, QVT, fiscalité
Actus, décryptages et retours d’expérience pour mieux comprendre et mieux agir au quotidien.
